Adopter la JAMstack pour un web plus sobre et performant

portrait de l'auteur

Écrit par Vincent Delmotte

Le 13 décembre 2024

Découvrez la JAMStack et les nombreux avantages écologiques de cette dernière. Dans cet article, je vous explique tout ce dont vous avez besoin pour vous lancer !

Face aux enjeux climatiques, tendre vers un web plus durable est une priorité. Une solution émergente et pourtant méconnue refait surface : la JAMstack. Cette architecture web éco-responsable est particulièrement efficace pour réduire l’empreinte écologique des sites en misant sur la simplicité et l’optimisation.

Qu’est-ce que la JAMstack ?

La JAMstack repose sur trois piliers principaux :

  • JavaScript : pour l’interactivité et la logique côté client.
  • APIs : pour connecter des services ou gérer les données dynamiques.
  • Markup : pour générer des pages statiques pré-construites.

L’idée centrale ? Préconstruire les pages autant que possible afin de limiter les traitements dynamiques et les appels aux serveurs.

Résultat :

  • Une consommation énergétique réduite.
  • Une expérience utilisateur rapide et fluide.
  • Une meilleure sécurité et scalabilité.

La JAMstack permet ainsi d’aligner performance et sobriété numérique, en respectant les principes de l’éco-conception web.

Les outils pour se lancer avec la JAMstack

Pour développer un projet en JAMstack, vous aurez besoin de deux éléments clés.

1️⃣ Un générateur de site statique (Markup) :

Ces outils permettent de créer des pages statiques rapidement et efficacement. Parmi les plus populaires :

  • Astro : performant, léger, et facile à utiliser.
  • Hugo : ultra-rapide grâce à son moteur Go.
  • Docusaurus : idéal pour la documentation technique.
  • Next.js : offre un bon équilibre entre site statique et rendu côté serveur.

2️⃣ Un CMS headless (API) :

Un CMS headless fournit les données via une API, séparant le contenu de la présentation. Quelques options :

  • Strapi : open-source et personnalisable.
  • Ghost : optimisé pour les blogs et les contenus rédactionnels.
  • Directus : gestionnaire de données extensible.
  • WordPress : utilisé en mode headless.

Les bonnes pratiques pour une JAMstack éco-conçue

1️⃣ Créez un CMS sur-mesure :

Lorsque cela est possible, développer un CMS spécifique à vos besoins évite d’embarquer des fonctionnalités inutiles, réduisant ainsi l’empreinte écologique de votre service.

2️⃣ Optimisez les médias :

  • Utilisez les options d’optimisation d’images et vidéos (compression, lazy-loading).
  • Utilisez des formats modernes comme WebP.

3️⃣ Activez le cache :

  • Mettez en place un système de cache intelligent pour limiter les appels serveurs inutiles.
  • Privilégiez un CDN pour distribuer vos pages statiques plus rapidement et efficacement.

Mon approche de la JAMstack

Pour mes projets, j’adopte la JAMstack dès que cela est pertinent. Voici ma méthode :

  • Générateur de site statique : j’utilise principalement Astro, que j’apprécie pour sa facilité d’utilisation, ses performances, et sa compatibilité avec l’éco-conception.
  • CMS : je privilégie des CMS comme Strapi ou Decap CMS (basé sur Git) ou développe mon propre CMS lorsque les besoins sont spécifiques.

Conclusion

La JAMstack est bien plus qu’une tendance. Elle incarne une démarche alignée avec les enjeux actuels : sobriété numérique, performances accrues, et flexibilité de développement. Pour vos prochains projets, explorez cette approche :

  • Plus rapide.
  • Plus sécurisé.
  • Et surtout, plus respectueux de notre planète.
← Voir tous les articles